Jour 1 - De Lyon à Alta
Je commence à avoir l'habitude maintenant : pour monter tout là haut, ça prend du temps. De plus, avec tous les bagages que je transporte, il vaut mieux arriver tôt à l'aéroport. Le réveil aura donc été très matinal !
La gestion des bagages supplémentaires quand on vole avec plusieurs compagnies est tellement compliquée qu'ils finissent par s'y perdre eux-mêmes. À ma grande surprise, je n'ai rien eu à payer à l'aller pour tout le bazar que je transporte en excédent.
On me dit, comme à chaque fois que je vais en Norvège, qu'à Oslo, je devrai "identifier" mes bagages pour la douane. Je demande donc, comme à chaque fois, des détails. On me répond que j'aurai juste à prendre mes sacs et à les déposer par terre, ou sur un autre tapis roulant. Ça ne s'est jamais passé de cette manière ..., mais on verra bien.
Le vol part à l'heure. Rien de bien spécial à signaler pour le moment, si ce n'est un petit stress en me demandant si mes bagages vont arriver ou si ça va me refaire le même coup que l'année précédente.
À part ça, tout va bien ! Je suis gonflé à bloc et j'ai envie d'en découdre avec ce trek !
Arrivé à Francfort pour la première correspondance, j'en profite pour lire un peu, histoire de passer le temps. J'en profite aussi pour essayer de me renseigner sur cette histoire de bagages à Oslo, car j'avoue que si je pouvais m'éviter d'avoir à traverser le terminal avec mon gros sac, mon petit sac cabine, ma pulka et mes skis, ça m'arrangerait. Mais sans surprise, je lis tout et son contraire. "Les bagages suivent tout seul, rien à faire" pour certains. "Les bagages ne suivent pas, il faut les récupérer et passer la douane pour d'autres". Bref ! Je serai assez rapidement fixé puisque ce sera le prochain vol.
Il est temps d'y aller d'ailleurs !
Le deuxième vol se passe bien lui aussi. Il arrive avec un peu de retard, mais qu'importe. La correspondance est assez large. Pour être sûr de ne pas me planter, je demande à un bureau d'informations ce que je dois faire pour mes bagages. On me dit qu'il faut ressortir, les récupérer, passer la douane, puis re-rentrer. Bah tiens !
Je me suis donc pointé près des tapis roulants et j'y ai trouvé tout mon attirail.
Bon ... eh bien c'est reparti pour me traîner tout ça tout seul dans tout le terminal ! Je ne comprendai jamais comment il fonctionne cet aéroport décidément ! Mais bon, je vois le côté positif : mes bagages sont arrivés en état jusque là.
Un menu sandwich avec un croissant et une bouteille d'eau plus tard, avec mon porte feuilles allégé d'une quinzaine d'euros (oui, je suis bien en Norvège !), j'ai pu embarquer sur mon vol pour Alta. Le dernier !
Un peu moins de deux heures après, je suis enfin arrivé à destination, aux alentours de 17h45.
Mon taxi est venu me chercher à la sortie de l'aéroport. On discute un peu. Il était sur le plateau ce weekend pour la Finnmarksløpet, la plus grande course de traineau au monde, dont je vais plus ou moins suivre une partie du tracé. Il me dit que les conditions de neige sont excellentes. Parfait !
Et me voici enfin arrivé à mon Airbnb ! Il y a une énorme pièce principale partagée et quatre ou cinq petites chambres. Ce soir, je suis le seul résident. Je vais faire quelques courses à la supérette en face, histoire d'avoir quelque chose à manger. Puis après cette grosse journée, je n'ai pas fait long feu, je suis allé me coucher. Rien à espérer du côté du ciel car il était complètement bouché. Il n'y aura pas d'aurore de bienvenue.
Le lendemain, la journée sera longue elle aussi puisqu'il faut que je finisse d'organiser mon expédition.
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